L'image du renouveau dans Germinal
GERMINAL
(1886) Zola.
Dans cet extrait, nous pouvons observer le début d'un nouveau départ pour Étienne. En effet, Étienne « quitt[e]... Vandame » afin de « débouch[er] sur le pavé » puis, Étienne choisi le train comme moyen de transport, ce qui n'est pas anodin, puis-ce que le train est un symbole de la Révolution Industrielle et de progrès. De plus, Zola emploie des verbes de mouvement marquant bien l'idée du nouveau départ : « apercevait », « dévalait », « perdait » ou bien encore, « se hâter »... On remarque aussi, des mouvements qui sont associés aux bruits. Effectivement, Le déplacement du bruit est parallèle au déplacement d’Étienne. Il y a de nombreuses connotations spatiales,en surface : « sous ses pieds », « là », « sous cette pièce », « sous les blé ». Les bruits amplifient l'espace. Les mouvements se font de bas en haut et de haut en bas, ce qui montre la progression des masses et de la marche des mineurs vers l'émancipation, symbolise la solidarité. Enfin, on peut voire que Étienne quitte son épreuve de la mine en plein printemps « soleil d'avril », ici, les « jeunes arbres » symbolise, encore une fois, la notion de renouveau. Dans la second partie du texte, une longue métaphore est utiliser par Zola. Il compare le travail des mineurs sous la terre, qui montre au passage, la naissance d'une nouvelle classe ouvrière, a deux personnages différents. D'un coté il le compare au développement du germe dans la terre, qui donnera une poussé des plantes. Puis parallèlement, a la grossesse d'une femme, qui elle, donnera naissance a un enfant. On peut alors observer le passage constant d'un d'un comparant à l'autre, de l'homme à la nature et réciproquement. Les deux champs lexicaux sont entremêlés, en particulier dans les dernières lignes. La fécondation procède ici a la rencontre symbolique de la terre et du soleil, principe masculin et féminin