L’immigration et moi!
Depuis très longtemps, ma famille vivait paisiblement au Viêt-Nam, plus précisément à Ho-Chi-Minh ville qui était la capitale de la République du Viêt-Nam. Cependant, la guerre contre son nord s’est vite amorcé, transformant le Viêt-Nam tout entier en communiste et en entamant la fuite de quelques millions d’émigrants cherchant une meilleure condition de vie dans d’autres pays. Mon oncle fut le premier de notre maisonnée à partir sur un bateau avec plusieurs personnes qui ne figuraient pas dans son répertoire d’amis ni de connaissances. Il n’avait pas opté pour le Canada ni pour aucun pays en particulier, il voulait simplement avoir une meilleure condition de vie, avoir un meilleur travail et ainsi un meilleur destin pour ses descendants. C’est un miracle que mon oncle ait pu survivre au voyage long et pénible qui séparait le Viêt-Nam du Canada. Les difficultés que mon oncle a dû faire face pour pouvoir marcher sur le sol canadien étaient très ardues : être victimes des garde-côtes, des pirates, la famine, la noyade et même le froid. Mon oncle n’avait aucune idée s’il pourrait encore revoir sa famille. Il n’avait aucune espèce d’idée de la place où il allait atterrir. Au contraire, il se fichait de sa destination. Tout ce qu’il se préoccupait était le bien-être de sa femme qui le suivait. Cependant, quelques hypothèses me viennent en tête : le Canada est un pays développé qui comble parfaitement la vie du canadien. Il faut avouer que nous sommes très chanceux de bien vivre et d’être bien protéger (par exemple, l’assurance maladie instaurée au Québec). Une autre hypothèse me vient en tête : ma tante avait un amant américain qu’elle avait connu au Viêt-Nam. Mon oncle, qui ne connaissait que cette personne habitant dans un autre pays, a dû vouloir passer quelques temps chez lui en Amérique. Aujourd’hui, issue d’une famille protestante du Viêt-Nam, je suis un chrétien pratiquant et allant à l’église à chaque semaine. Parlant le vietnamien à