Laurie 14/04

L’Immoraliste d’André Gide
Michel, le héros du livre, duquel s'agit le titre, l'immoraliste, raconte à ses amis, qu'il a fait venir tout exprès autour de lui, ses derniers mois de vie. Il se confie entièrement et sincèrement. Michel a accepté d'épouser Marceline, une orpheline, seulement pour satisfaire son père à l'agonie. Le jeune couple embarque pour l'Afrique du Nord, pourtant Michel est atteint de tuberculose durant ce voyage de noce.
À ce moment-là, Michel n'a que vingt-cinq ans, « n’ayant presque rien regardé que des ruines ou des livres, et ne connaissant rien de la vie. » Il s'affaiblit de plus en plus, après
Tunis, ils s'arrêtent à Biskra. La convalescence est longue et pénible. Grâce aux soins attentifs de Marceline, Michel échappe à la mort et retrouve une volonté farouche de vivre. Il est fasciné par la beauté et la vitalité des jeunes garçons arabes.
Michel se guérit peu à peu, il découvre la sensualité du corps.
Après avoir retourné en France, il s'installe en Normandie, dans sa propriété, où il va à la chasse en compagnie du beau Charles, fils de son garde. Marceline tombe enceinte, le couple s'installe à Paris. Mais la vie mondaine ennuie Michel.
Il rencontre Ménalque, un philosophe vagabonde, qui lui fait des leçons égoïstes et qui se moque du calme bonheur. Tandis que Michel passe la nuit avec Ménalque, Marceline reste seule dans leur grand appartement, donne naissance à un enfant mort.
Cette fois c'est elle qui tombe malade , atteinte de tuberculose. Au lieu de bien soigner son épouse malade, Michel l'entraîne jusqu'au lieu de sa propre guérison, sans tenir compte de la nécessité pour Marceline de se reposer. Tandis que Marceline est laissée toute seule dans l'angoisse et dans le désespoir, Michel court à des plaisirs charnels et éphémères. À la fin, Marceline est mort, Michel reste désoeuvré. Il fait appel à ses amis : « Arrachez-moi d'ici ; je ne puis le faire moi-même. »
Le personnage Michel