L'imprimante 3D
289% de croissance pour le marché des imprimantes 3D. Quel autre domaine est sujet à une croissance aussi forte ? Qui peut se permettre de refuser d’investir massivement dans ce domaine ?De nouvelles industries sont créées ou relancées, comme celle de la production d’imprimantes 3D bien sûr, mais aussi celle du design industriel, celle de la production de cartouches de matériaux pour l’impression 3D.
Premièrement, la possibilité de relocaliser certaines productions, les perspectives de croissance qu’apporte la technologie de la fabrication additive sont essentielles pour notre pays, dans le sens où elles peuvent inverser la tendance actuelle de destruction d’emplois et de délocalisations.
Barak Obama ne s’y est pas trompé, en 2012, lors de l’inauguration d’un centre de recherche consacré à la fabrication additive (impression 3D), l’Institut National de L’innovation pour la Fabrication Additive (NAMII) : « Ce institut permettra de s’assurer que les emplois industriels de demain ne soient plus en Chine ou en Inde, mais ici, aux Etats-Unis ». L’Etat américain a investi 30 millions de dollars dans ce centre de recherche 3D et planifie, à travers 5 agences d’Etat, d’investir 45 millions. L’Institut a reçu 40 millions de dollars supplémentaires d’un consortium formé d’entreprises, d’universités et d’ONG.
L’Atlantic Council insiste sur les impacts géopolitiques que la fabrication additive aura : « la réduction des besoins en main d’œuvre pourra être la source de déstabilisation de certaines économies, tandis que d’autres, tout particulièrement les sociétés vieillissantes, bénéficieront de la possibilité de produire plus de biens avec moins de personnel, tout en réduisant leur dépendance aux exportations ».
Deuxièmement, avec l’impression 3D, de nouveaux métiers peuvent apparaître, comme celui d’artisan 2.0, un chef d’entreprise qui va surfer sur la vague de la création d’objets personnalisés, que ce soit dans le domaine