Lors d'un procès en Assises on cherche à établir si l’des actes peuvent avoir été commis inconsciemment, auquel cas on peut octroyer des circonstances atténuantes et adoucir la peine en raison d'unemoindre responsabilité. Il semble alors qu'invoquer l'inconscient permette d'excuser mes actes et mes paroles en faisant de moi un être qui n'est plus responsable pourtant, l'inconscient ne peut pasconstituer une excuse car un homme doit être responsable et répondre de ses actes. Le recours à l’inconscient autorise t’il alors l’alibi de l’inconscience ? C'est-à-dire , est ce que l’inconsciencepeut elle excuser la faute ? Nous verrons dans une première partie que l’inconscient peut nous influencer dans nos actes malgré nous , puis dans une seconde partie , que l’inconscient n’est pas uneexcuse , car nos actes sont propres par la liberté de responsabilité, et enfin , nous verrons que l’inconscient peut servir à expliquer des faits , sans pour autant pouvoir les justifier .I-Thèse : Freud fait valoir la légitimité du recours à la notion d’inconscient pour expliquer certains phénomènes psychiques (qui resteraient obscurs sinon) et soigner certains patients.
Un alibi est ce quifournit une excuse, ce qui permet de mettre hors de cause. Il semble alors qu'invoquer l'inconscient permette d'excuser mes actes et mes paroles en faisant de moi un être qui n'est plus responsable. Car,être responsable c’est, dans un sens premier, répondre de ses actes .En effet, l'hypothèse de l'inconscient conduit à penser que l’on est pas soi même Il s'agit alors de penser qu'il y a un autremaître que soi. Dans ces conditions, on serait tenté de penser qu’on ne peut pas être responsable de ce dont on n’est pas conscient..
En effet , Freud met en évidence dans ses travaux que le recours àla notion d’inconscient pour expliquer certains phénomènes psychiques est légitime . L'inconscient serait d'après la psychanalyse, cette partie obscure de nous-mêmes, cet