Le « boum » d’internet et des téléphones permettant de filmer et photographier entraine le développement du « journalisme citoyen ». Il semble important de se demander si la libre circulation de l’image et de l’information marque un progrès vers la démocratie. Pour cela, nous traiterons dans un premier temps en quoi les citoyens peuvent prendre en main leurs informations, dans un deuxième temps pourquoi, cependant, la liberté de l’information entraîne d’inquiétantes dérives et dans un troisième temps nous traiterons du rôle important que les professionnels de l’information ont à jouer.

Nous allons donc traiter de la prise en main de l’information par les citoyens grâce aux nouvelles technologies. Le développement de ces dernières : internet, les téléphones mobiles proposant la prise de photos et vidéos et ceux proposant l’utilisation d’internet, entraine les citoyens à diffuser de plus en plus d’informations. Dans l’article de presse de Pascale Santi « Le cinquième pouvoir des citoyens », parut dans le Monde les 29 et 30 avril 2007, on nous montre que le recours à des images filmées ou photographiées par des amateurs présent sur la scène du fait sont de plus en plus utilisées par les médias de tout types : télévision, journaux, internet, le but étant le progrès de la citoyenneté. Il y a même des recrutements de reporters improvisés dans le but de retirer des informations insolites, pour la rapidité de la transmission de l’information via l’internet mobile par exemple. Cette prise de l’information par les citoyens montre un réel contre pouvoir comme nous le montre Denis Pingaud et Bernard Poulet dans « L’éclatement de la scène publique » parut dans Le Débat de janvier/février 2006. En effet selon les auteurs, les journalistes perdent le monopole de l’expression publique, les nouvelles technologies permettent à tous de posséder l’information, les citoyens peuvent donc se passer de la presse pour