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« Est considéré comme professionnel tout éleveur de chiens et chats qui détient des femelles reproductrices et vend au moins deux portées par an, » rappelle André Klein, directeur adjoint de la direction de la protection des populations (DDPP) du Rhône. Avec une moyenne de prix de 6 à 800 euros par chiot, l’activité complémentaire peut procurer de confortables compléments de revenus… Les obligations du vendeur lors d’une vente auront néanmoins toutes les chances de ne pas être respectées, au détriment de l’animal et de son acquéreur (voir encadré). Dans le Rhône, la MSA (Mutualité sociale agricole) recense 35 élevages canins, 22 élevages félins et 2 doubles élevages. La direction départementale de la protection des populations en compte pour sa part 109 de chiens et 61 de chats. La différence vient à la fois du fait que la liste de la DDPP n’est pas actualisée et que l’inscription à la MSA n’est pas obligatoire. « Les jeunes diplômés qui sortent des écoles depuis quelques années vont pousser la profession à s’organiser, déclare, convaincue, Anne-Marie Le Roueil, présidente du
Syndicat national des professions du chien et du chat. Ils ont pris la peine de suivre une formation et vont tout mettre en œuvre pour que leur métier soit respecté. » Laurence Perrier est de cette trempe. Titulaire d’un BTS production animale, elle a repris un élevage dans le
Puy-de-Dôme en 2001 qu’elle a déplacé dans le Rhône en 2008, à Savigny (L’élevage de la source). Pour son installation, elle a bénéficié d’un prêt cheptel puis d’un prêt bâtiment à taux bonifié (1 %), ainsi que de la dotation jeune agriculteur (près de 150 000 euros au total). «
L’avantage de reprendre une activité est que l’on génère tout de suite un chiffre d’affaires, » souligne-t-elle. Laurence Perrier a réduit le nombre de