l'observation du bébé
Kussmaul ou Preyer ont principalement initié l'observation systématique, expérimentale et très contrôlée de l'enfant. Dans ce travail lorsqu’on observe un bébé qui n’a pas encore accès à la parole l’intérêt principal de l’observation du bébé a été de nous informer avec précision sur les capacités précoces des nouveau-nés, ce qui nous a donné un autre regard sur eux. Il faut essayer d’être attentif à ce « monde de signaux intensément émis, intensément perçus, que nous laissons rarement parvenir à notre conscience » écrit Boris Cyrulnik. Une grande variété de comportements ont étés observés, les gestes, les regards, la posture, les vocalisations… Dans cette perspective, l’observation du tout petit est importante car elle a enrichi nos représentations des bébés. Elle permet de répondre aux questionnements sur le fonctionnement du bébé en prenant en compte les dimensions du corporel, de l'affectif et du psychique.
Dans la pratique clinique, l'observation directe se révèle être un outil primordiale pour l'évaluation des nourrissons et de leurs interactions avec l'environnement. L’observation pour différents buts : comprendre le nourrisson, suivre son développement, étudier ses interactions avec l’environnement, étudier son fonctionnement psychique, pour aider les parents à établir des liens et s’insérer dans le schéma familiale, pour faire face à des troubles relationnels précoces ou détecter des troubles psychiques et ou moteur… Mais l’observation peut aussi dépendre de ce que l’on souhaite observer, B. Cramer estime par exemple que la dimension symbolique du comportement dépend tout autant de l’organisation psychique de l’observé que de la visée interprétative de l’observateur; d’où l’importance des fondements théoriques qui sous-tendent l’observation.
On doit donc recueillir des informations du bébé sur la base du comportement et cela donc en grande partie par l’observation. Parfois il faut savoir décoder des