l'odyssée d'homère
Filles des neuf nuits d’amours de Zeus et de Mnémosyne, identifiées avec les Camènes par les Romains. D’après Homère, au VIIIe siècle avant J.-C., elles n’avaient pas d’attributions précises. Jusqu’à l’époque classique, on parle des muses en tant que groupe. Deux groupes se distinguent, les Héliconiennes (vénérées en Béotie sur l’Hélicon) et les Piérides (vénérées en Pieri. Dirigées par Apollon, elles égayaient les dieux par leurs chants et leurs danses.
A l’époque hellénistique, leur nombre, leur nom, leurs domaines de prédilection sont fixées définitivement. Vierges couvertes de fleurs, qui vivaient dans les sous-bois, elles sont souvent représentées en train de danser en rond se tenant par les mains, ce qui symbolise le lien étroit réunissant tous les arts, entourées d’amours. Le laurier leur était consacré d’où la coutume de remettre aux lauréats des concours de poésie et de tragédie une couronne de laurier. Les Muses contribuaient à toutes les œuvres de la pensée, elles inspiraient les artistes (poètes, musiciens...) mais aussi les philosophes. L’Académie de Platon comprenait un temenos consacré aux Muses.
CLIO UNE DES 9 MUSE
Clio est représentée avec une tablette et un stylet ou avec un livre, un parchemin. Couronnée de lauriers, elle tient dans sa main droite soit une trompette, pour proclamer les hauts faits, soit une cithare, pour chanter les exploits d’un héros, soit une clepsydre, emblème de l’ordre chronologique des événements. Le clepsydre était un appareil qui servait à mesurer le temps par un écoulement régulier d’eau d’un vase dans un autre, muni d’une échelle horaire.
Clio (Grec Κλειώ; Lat. Clio), la première des neuf Muses, dont le nom signifie "célébrer" en grec est par excellence, la Muse de la poésie épique et de l'Histoire. pour Piéros qui la rendit mère de Hyacinthos. (ou selon certains de Linos et Hyménée comme Uranie) et d'une fille Polyboea qui passe pour la mère d'Orphée.
Clio est l'une d'entre elle ; son