l'ordre et la morale
Résumé :
Reconstitution des évènements de la prise d’otages d’Ouvéa, en Nouvelle-Calédonie, au printemps 1988, telle qu’elle a été vécue par le Capitaine Philippe Legorjus, du GIGN…
22 avril 1988. Officier spécialisé dans les négociations de prises d’otages, Philippe Legorjus est appelé en pleine nuit pour une affaire urgente. Des indépendantistes kanaks, membres du FLNKS, ont pénétré dans les locaux de la gendarmerie de Fayaoué, sur l’île d’Ouvéa, en Nouvelle-Calédonie. Les premiers rapports sont confus, faisant état de la mort de trois gendarmes, les 27 autres ayant été emmenés en otages et séparés en deux groupes, au nord et au sud de l’île.
Avec son équipe et son supérieur hiérarchique, le Général Jérôme, Legorjus arrive au terme d’un voyage de 30 heures à Nouméa. A leur grand étonnement, l’Armée de Terre a débarqué en force avant leur arrivée : 300 hommes, sous le commandement du Général de Brigade Vidal, chargé par le Ministre des DOM-TOM Bernard Pons de retrouver et sauver au plus vite les otages. L’opération devait être confiée selon la procédure au seul GIGN, mais les consignes ont changé entretemps… A quelques heures du premier tour des élections présidentielles, cette prise d’otages est devenue un enjeu politique majeur. En conséquence, le Général Jérôme doit superviser de loin les opérations de ses hommes, confiés au commandement de Vidal.
Legorjus se retrouve donc dans une situation délicate, tentant de comprendre la situation sur place dans un contexte de violence. Il est témoin de brutalités commises par les soldats de l’Armée de Terre contre les civils kanaks, espérant en vain les pousser à dénoncer les preneurs d’otages. Avec le retour sain et sauf des otages emmenés au sud de l’île, Legorjus peut apprendre ce qui s’est passé au poste de Fayaoué : une action d’occupation pacifique des locaux, dirigée par Alphonse Dianou, a malheureusement dégénéré, entraînant la mort de trois gendarmes et la capture des autres.
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