l'organisation mondiale du commerce
1. Scène commerciale avant le GATT :
Il existe au XIXe des cycles dans le degré de libre-échange parallèles aux fluctuations de l’économie : la récession favorise le protectionnisme, la croissance le LE.
Libre-échange et protectionnisme au XIXe siècle :
Au XVIIIe, l’entrave est la règle : la liberté n’est pas à l’ordre du jour politique (donc encore moins éco), les Etats ont besoin des recettes que rapportent les douanes. L’argument de ses tenants est que le LE favorise la spécialisation et la diversité et empêche la stagnation (Ricardo : l’augmentation de la rente nuit à l’accumulation de capital, ce qui justifie les M de produits agricoles à bas prix).
L’adoption du libre-échange
Le libre-échange en Grande-Bretagne :
Dominant l’économie, la GB veut se procurer les M à bas prix et jouir d’un marché pour ses X ; elle cherche à donner l’exemple. Mais l’électorat rural maintient les Corn Laws jusqu’en 1846 : la GB devient vraiment libre-échangiste.
Les politiques commerciales des grandes nations continentales :
En Allemagne, le Zollverein entre en vigueur en 1834. La libéralisation (provisoire) ne vient qu’après 1860. La France, d’abord très protectionniste, s’ouvre dans les 50s et surtout en 1860 lors du traité Chevalier-Cobden, aux conséquences assez faibles (Asselain).
Le retour du protectionnisme fin XIXe (sauf GB, Hollande et Danemark)
La défense du protectionnisme :
List défend un protectionnisme éducateur pour l’industrie (rendements d’échelle croissants). Même démarche chez les Américains Hamilton et Carey.
Protectionnisme et crise :
les opinions publiques réclament des mesures dans des secteurs précis (agri en France, puis (double) tarif Méline en 1892), d’où une guerre des tarifs.
Le protectionnisme dans l’entre-deux-guerres :
La sortie de guerre :
Les appareils productifs, désorganisés, sont d’autant