l'urbanisation du monde
Dans son ouvrage « L'urbanisation du monde », Jacques Véron, directeur de recherche à l'INED, disait « Le monde ne cesse de s'urbaniser. Il devient majoritairement urbain. Les métropoles sont toujours plus nombreuses. Leur population ne cesse de croître et elles consomment toujours plus d'espace ». Cette citation est d'autant plus vraie que le taux d'urbain dans le monde est passé au- dessus des 50% au début du XXIe siècle alors qu'un demi-siècle auparavant, seulement un tiers de la population mondiale était citadine. Toutefois, de quoi parle-t-on quand on traite du taux d'urbanisation ? Le taux d'urbanisation est la proportion de personnes vivant en villes. Plus concrètement, il s'agit d'un pourcentage d'habitants vivant en zone urbaine sur la population totale. Le processus d'urbanisation se fait tout particulièrement dans des territoires dits attractifs qui se caractérisent par leurs spécificités culturelles, historiques ou religieuses (ex: Lourdes). Le phénomène d’urbanisation que l'on constate de plus en plus aujourd'hui peut se mesurer à travers trois méthodes :
Le taux d'urbanisation (nombre d'urbains / population totale). L'effectif de la population urbaine, c'est-à-dire le nombre de personnes d'un pays vivant dans des villes. Le taux de croissance urbain, qui définit l'augmentation de la population urbaine au cours d'une année comparée au début ou au milieu de l'année.
L'intérêt de notre sujet est ainsi d’analyser l’évolution des taux d'urbanisation dans le monde mais surtout les raisons de cette croissance urbaine dans le monde ainsi que ses effets. Par conséquent, dans la mesure où nous privilégions dans notre sujet les dimensions temporelles et spatiale, comment peut-on expliquer cette évolution globale qui a vu la population à tendance rurale tendre vers une majorité urbaine ? Quelles sont les dynamiques qu’elle a entraîné? Après avoir montré que les facteurs liés à la croissance ont induit à une