L.A les liaisons dangereuses
Les liaisons dangereuses, Pierre Ambroise Choderlos de LACLOS. (1782)
Les Liaisons dangereuses est un roman épistolaire c'est à dire que l'intrigue est raconté à travers les lettres que s'écrivent les personnages. La première lettre est écrite par une jeune fille de 15 ans Cécile. Elle sort tout juste du couvent, comme le suggère le titre nous savons qu'elle va être confrontée aux dangers des relations sociales.
~ Nous montrerons qu'à travers sa lettre Cécile se définit comme quelqu'un qui n'est pas prêt à affronter les difficultés de la vie ,
Plan : 1) La solitude de Cécile. 2) Une jeune file naïve et puéril.
1) La solitude de Cécile:
a) La communication épistolaire.
Une lettre suppose l’absence de l'autre, c'est parce que Cécile est seule qu'elle écrit une lettre. Cécile est l’énonciateur de la lettre, elle écrit à Sophie son destinataire. « Ma bonne amie » « Ma chère Sophie »
Nous sommes dans le cadre d'une correspondances Intime, familière. Cécile écrit à son double, une jeune fille de la Noblesse, elle se trouve au Couvent où Cécile vient de quitter. Certes il y a un désir de confidence, elle lui confie sa honte sur la méprise du cordonnier. Elles partagent des préoccupations de leurs âges (l.2), le mariage cependant Sophie n'est pas quelqu'un qui pourra l'aider, ou répondre à ses questions elle se révèle être un allié peu efficace.
Il s'agit d'écrire pour meublé le vide (L.20-22) « Comme tu vas te moquer de ta pauvre Cécile ».
D'autant + que la mère de Cécile apparaît comme une mère distante (L.13). Cécile s'y reprend à deux fois « Adieu il est près de 6 heures » et « Adieu ma chère Sophie » elle n'arrive pas à couper le lien de consistance entre elle et son amie.
b) Cécile dans une situation intermédiaire.
Lorsque l'on regarde le texte, on s'aperçoit que :
Passé (= au Couvent)
État transitoire (= Vu comme