Économie générale  L’économie souterraine.

I- Introduction.

Définition 
L’économie souterraine ou clandestine regroupe trois formes d'activités très différentes :
1. l'économie générée par le travail au noir.
2. les délits économiques.
3. les activités criminelles ou délictuelles et leur recel.
Cependant elles ont des points en communs :
- Elles échappent aux règles économiques et sociales et à l'intervention de l'État ;
- Elles ne donnent lieu à aucun prélèvement obligatoire (fiscal ou social) ;
- Elles faussent le jeu de la libre concurrence par rapport aux activités légales, soit du fait de leur propre activité (travail au noir), soit du fait de l'intégration de sommes provenant d'activités délictuelles ou criminelles, cherchant à se réinvestir (blanchiment d'argent).

II- Des exemples d’économies souterraines :

L'assassinat des albinos en Afrique dont leur dépouille fait l'objet d'un trafic de leur membres et organes au profit des sorciers africains et de leurs clients. Ce phénomène est directement lié aux croyances et superstitions africaines vis a vis de l'albinisme. Se développe alors un marché où le prix des membres peut atteindre plusieurs milliers de dollars.

Les réseaux France-Afrique d'affaires et de néo-colonialisme peuvent avoir des pratiques d'économie souterraine.

Les trafics de cigarettes, de drogue et de prostitution en Europe et en Amérique du Nord.

Les vols de voitures et d'outils industriels dans les pays d'Europe occidentale pour les revendre dans certains pays d'Europe orientale.

III- L’économie.

Peu de recherches sont effectuées pour savoir à combien s’élève le « chiffre d’affaires » de l’économie souterraine. En effet, les dernières évaluations de l'Insee sur le sujet datent de 1989. L'Institut considérait que l'économie "au noir" représentait environ 4% du PIB en 1988, ce qui équivaudrait à 60 milliards d'euros aujourd'hui. Un chiffre approximatif qui ne portait que sur le champ des activités licites (hors drogues, jeux