Le garçon en pyjama rayé
Dans son roman « Le garçon au pyjama rayé », John Boyne, nous fait partager une histoire poignante dans la dure réalité de l’Allemagne des années 1940-1945. Paru aux Editions Gallimard en 2006, ce roman jeunesse est destiné à un public à partir de 12 ans.
Berlin. 1940. Bruno 9 ans, rentre chez lui et découvre Maria, la bonne, en train de faire ses valises. La famille déménage à « Hoche-Vite » sur ordre du « Fourreur » qui a de grands projets pour Père, commandant de l’armée. Bruno et sa sœur de 12ans, Gretel, ne se plaisent guère dans leur nouvelle demeure : il n’y a rien que terres poussiéreuses et des cabanes, rien de comparable avec sa grande maison de Berlin et ses rues animées. De sa chambre, Bruno aperçoit des gens en pyjama rayé, il y a des pères, des grands-pères et des enfants et même si, selon sa sœur, ces gens ne sont pas vraiment des gens, Bruno a très envie de jouer avec ses nouveaux voisins.
N’en pouvant plus d’ennui, Bruno décide un jour de partir en exploration comme il en avait l’habitude avec ses amis de Berlin. C’est alors qu’il découvre, en longeant les grilles de fils barbelés, un point qui, en avançant, devient une tache puis une forme puis une silhouette qui devient un petit garçon. Assis en tailleur, la tête baissée sur le sol poussiéreux Shmuel lève les yeux sur Bruno. Une amitié se créée entre ses deux enfants, nés le même jour mais pas sous les mêmes auspices. Shmuel est polonais et juif, Bruno est allemand et le contraire de juif. Séparés par une grille qui les empêchent de jouer ensemble, ils décident de se rejoindre chaque jour pour parler. Chacun faisant part à l’autre de sa vie actuelle et de ses souvenirs d’une autre vie. Avant, tout était différent. Ces échanges durent une année, au bout de laquelle, Bruno annonce à son ami qu’il rentre à Berlin car Père a décidé que « Hoche-Vite » n’était pas un endroit pour des enfants. Shmuel, attristé par la disparition de son père propose à Bruno de partir à sa