Chapitre 1Le modèle économique d’un club professionnel de football en France Le modèle économique des clubs professionnels de football est un modèle de revenus mais également de coûts en rapport avec leur objectif. Il peut être défini comme la recherche d’un équilibre entre revenus, coûts et objectif, ce dernier pouvant varier : optimisation du profit, des résultats sportifs sous stricte contrainte d’équilibre budgétaire (contrainte « dure »), ou sous contrainte budgétaire « lâche » …afficher plus de contenu…

[2: Déficit en millions d’euros: Bordeaux (6,5), Caen (1,6), Lens (5,9), Lille (8,7), Lyon (35,1), Marseille (14,7), Monaco (0,3), Nice (1,2), Paris Saint Germain (0,2 après renflouement), Valenciennes (3,7).] [3: Déficit en millions d’euros: Ajaccio (1,8), Bordeaux (7,7), Brest (2,2), Lille (3,1), Lyon (27,9), Nancy (4,1), PSG (3,5).] [4: Sous réserve du gros déficit du PSG renfloué par des fonds qataris que le club a cherché à faire passer pour un contrat de sponsoring avec Qatar Tourism Authority (voir infra la sanction prononcée par l’UEFA). …afficher plus de contenu…

Il autorise un déficit n’excédant pas 5 millions € par période de trois ans. Sont toutefois exclues du calcul les dépenses liées à la formation, aux investissements dans les infrastructures du club et les dépenses pour des actions sociales (Scelles et Dermit-Richard, sous presse). En outre, pour la première période d’application de ce dispositif, soit à la fin des saisons 2013-2014 et 2014-2015, les clubs sont autorisés à présenter un déficit cumulé dans la limite de 45 millions €, sous réserve qu’il soit financé par leurs actionnaires[footnoteRef:5]. Ce seuil sera ramené à 30 millions € à la fin des trois saisons de la période 2015/2018. Le Paris-Saint-Germain a d’ores et déjà été sanctionné par l’UEFA à la fin de la saison 2013-2014 pour non-respect