L’affaire dreyfus 1894
Sommaire
Introduction
I.L’accusation à tord de Dreyfus.
II. Une division qui s’exprime dans toute la France.
III.Le vrai coupable.
Conclusion
L’Affaire Dreyfus.
En 1894, le capitaine Alfred Dreyfus ( 1859-1935 ), israélite alsacien, fut accusé d'espionnage et condamné par un tribunal militaire à la dégradation et à la déportation dans l'île du Diable. Deux ans plus tard, il fut prouvé que le jugement était fondé sur des documents falsifiés et l'on eut de sérieuses raisons de penser qu'un officier criblé de dettes, le commandant Esterhazy ( 1847-1923 ), était le vrai coupable. Celui-ci, après un simulacre de procès, fut néanmoins acquitté. C'est alors que Clémenceau publia dans son journal, l'Aurore, un article d'Emile Zola intitulé " J'accuse ", qui faisait peser contre l'état-major de très lourdes charges. Il apparut de plus en plus clairement que certains militaires, cléricaux et antisémites s'efforçaient d'empêcher une révision du procès. L'Affaire devint politique, partagea la France en deux camps (dreyfusards et antidreyfusards) et faillit ébranler la république, cependant que l'opinion internationale s'indignait de l'injustice commise. Anatole France puis Jaurès défendirent Dreyfus avec ardeur. En 1899, celui-ci fut renvoyé devant le tribunal militaire de Rennes et de nouveau déclaré coupable. Il fut amnistié la même année, mais ce n'est qu'en 1906 qu'il fut complètement réhabilité..
I. L’accusation à tord de Dreyfus.
Le 15 octobre 1894, le général Mercier, ministre de la Guerre, ordonne l'arrestation du capitaine français Alfred Dreyfus. L'officier est accusé d'avoir délivré des renseignements militaires confidentiels à l'Allemagne. Il sera inculpé sur simple ressemblance d'écriture sur un bordereau trouvé à l'Ambassade d'Allemagne à Paris. Derrière cette accusation se cache un autre réalité, religieuse, car le capitaine Dreyfus était issu d'une famille juive alsacienne. Cette banale histoire d'espionnage