L’eau en méditerranée
Le climat qui confère une bonne par de leur unité aux pays méditerranéens est le facteur majeur de la géographie de l’eau douce. Excès et rareté sont les fruits d’un climat singulier, le seul au monde où, durant la période estivale, l’absence de précipitations et la chaleur sont à l’origine d’une sécheresse qui arrête le cycle de l’écoulement. C’est un climat d’alternance toujours irrégulier et imprévisible (On exclut de ce climat les rivages de la mer Noire et ceux des pays situés au sud du 32ème parallèle qui ont un climat désertique: Libye, Egypte, Palestine, Israël et Jordanie). La préoccupation des habitants à l’égard de l’eau est une constante que l’on retrouve partout. Pourtant, tout les états riverains ne se trouvent pas dans des situations comparables. En premier lieu car les conditions du milieu naturel sont variables et que, notamment, la durée de la saison sèche diffère selon la latitude. C’est l’origine du contraste majeur entre les rivages nord et sud de la Méditerranée (Elle ne dépasse pas trois mois sur la rive nord alors qu’elle s’étend à la moitié de l’année et parfois davantage sur la rive sud.). Or, il se trouve que les pays riverains des rivages sud sont en voie de développement avec entre autre conséquence, une demande d’eau croissante.
1. Bilan des ressources hydriques des pays riverains de la Méditerranée
Les ressources renouvelables de ces pays correspondent, en gros, à la différence entre le volume des précipitations et celui de l’évaporation. S’y ajoute en plus ou en moins, les flux superficiels ou souterrains en provenance ou à destination des pays voisins. Depuis 1975, la connaissance des ressources en eau a bénéficié d’un effort international.
Les eaux pluviales et leur évaporation
Les précipitations de la zone méditerranéenne sont associées au passage d’ouest en est de cyclones le long du front polaire. Ces pluies varient d’un année à l’autre et peuvent même être très