L’enchaînement des propositions

518 mots 3 pages
Une proposition est une structure syntaxique articulée en principe autour d’un verbe fini (conjugué) dont dépendent les autres constituants (sujet et compléments).
On distingue :
- les P indépendantes (PI) ; une seule PI constitue une phrase simple

- un couple de P qui ne va pas l’ une sans l’autre et constitue déjà une phrase complexe qui repose sur le principe de subordination : P principale (PP) et P subordonnée ; la seconde dépend toujours de la première, mais elle lui est liée de diverses manières :

- les P subordonnées circonstancielles (PSC) dépendent du verbe de la principale ; l’élément subordonnant est une conjonction de subordination : que, si, et toutes sortes de locutions conjonctives : pendant que, alors que, bien que, tellement que, (au fur et) à mesure que, si [Adj.] que etc.
Ex. Nerval : les PSC figurent entre crochets (la première de temps ; la 2e, de but) ; la PP est ce qui reste
[PSC1 Lorsque nous nous communiquions nos inspirations poétiques], on faisait, par précaution, garnir la chambre de matelas, [PSC2 afin que le paroxysme, dû quelquefois au Bacchus du cassis, ne compromît pas nos têtes avec les angles des meubles].

- les P subordonnées relatives (PSR) dépendent d’un nom ; l’élément subordonnant est un pronom relatif : qui, que (homonyme de la conj.), lequel, dont, où…

- les P subordonnées complétives (PSCo) qui correspondent le plus souvent à un complément d’objet ; elles dépendent plus étroitement du verbe que les PSCi qui sont des compléments secondaires dont on peut aisément faire l’économie sans nuire à l’intégrité de la proposition :
Ex. Nerval :
[PP croyez bien] [PSCo1 que je n’ai nullement cherché à en faire le pastiche], mais [PSCo2 que leurs formes de style m’impressionnaient malgré moi]

Hypotaxe : procédé de construction syntaxique des phrases qui repose sur la subordination, aboutissant à des phrases complexes. Proust en est un amateur particulièrement marquant, amplifiant à l’extrême la longueur de ses

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