Introduction
- Camus a commencé un roman La Mort Heureuse, avec un personnage nommé « Mersault » dans les années 1930. Puis L’Etranger en 1940, la même année, il publie un essai sur la liberté et sur l’absurde : Le Mythe De Sisyphe. L’Etranger sera publié en 1942. Meursault commet un meurtre à la fin du chapitre 6 de la première partie. La partie 2 du roman est consacrée au procès de Meursault. L’extrait du chapitre 4 de cette partie nous montre la fin du procès, c’est la phase finale du procès où l’avocat fait une plaidoirie (plaider).
- Nous verrons dans cet extrait dans un premier temps la parodie, caricature de la justice, et dans un second temps le sentiment ressenti par Meursault et l’explication du titre.

I. Parodie/caricature de la justice ?
- Décors, atmosphère général(e) : o Ambiance suffocante, en effet, comédie : éventails multicolores, s’agitaient : scène comique (impression) ; sensibilité de Meursault.
- Meursault dit que la plaidoirie de son avocat est longue et un peu nulle.
- Il ressent le côté étouffant de la salle d’audience.
- Il n’a pas l’impression que c’est sérieux.
- Meursault est très étonné que l’avocat utilise « je » ; ce qui va le faire écouter plus attentivement la plaidoirie.
- L’avocat fait comme si c’était lui l’accusé.
- « ridicule » : mot très fort
- Ce sont des images toutes faites, des clichés
- L’avocat se montre ridicule, c’est un flatteur, il flatte le procureur, il emploi des termes mélioratifs, valorisants, élogieux (=laudatifs).
- Le côté artificiel du discours de l’avocat, c’est ce que veut montrer Camus dans cet extrait.
- L’avocat veut persuader tout le monde dans cette salle
- Il ne veut que montrer ce qu’il dit, même en s’éloignant du sujet, (effet des phrases).
- « ces longues phrases » : le procès est très long.
- L’avocat a impressionné ses collègues et non le jury et Meursault.

II. Sentiment de Meursault et explication du titre
- Meursault est sensible au temps : « me semblait »
- Il