L’excès-l’usine de leslie kaplan

1125 mots 5 pages
L’excès-l’usine est un recueil de poèmes, écrit par Leslie Kaplan, qui décrit la vie et le travail dans une usine. D’ailleurs, ce thème marque l’œuvre de Kaplan puisqu’elle y a travaillé de 1968 à 1971. Linguistiquement, l’extrait étudié : « Troisième cercle », se caractérise par la conjugaison des verbes au présent et l’emploi du pronom «on». D’abord, nous allons constater que dans L’excès-l’usine, le présent de l’indicatif peut être interprété à la fois comme un présent énonciatif que comme un présent gnomique. La répétition du pronom «on» caractérise le texte et rend l’identification de la source de l’énonciation, complexe. Il convient donc d’analyser les différents emplois du pronom «on» : le «on» personnel, impersonnel et finalement le «on» de l’aliénation. Lorsque le temps présent est utilisé dans un contexte d’énonciation, il ne peut être limitatif. Dans L’excès-l’usine, le présent peut référer au moment présent, au moment de l’énonciation et aussi à un moment antérieur ou même postérieur. La scène se déroule vraisemblablement dans une usine. Le processus de production, dans une usine de travail à la chaîne, ne s’arrête jamais. Ici, cette temporalité de l’usine crée véritablement une confusion entre le temps de travail d’une ouvrière et le temps d’une collectivité ouvrière. La répétition infinie des gestes du travail contribuent à l’impression d’une durée indéterminée, par exemple, les deux premiers paragraphes débutent par : «On est debout devant une chaîne de biscottes». Par conséquent, le temps verbal prend davantage la forme du présent gnomique. Les formules répétées donnent l’impression que la matérialité de l’espace minimise le sujet et la répétition infinie des tâches du travail à l’usine. À plusieurs reprises, nous retrouvons la phrase suivante : «Les petites directions vont dans tous les sens». Puis, dans l’extrait suivant, la représentation du temps semble écrasée, effacée par l’espace infini : «Autour, les colonnes d’air. Lamelles

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