L’immigration et son explication.
La première phase d’immigration (très faible) date du XX ème siècle, peu après la colonisation de l’Algérie en 1830, et de la Kabylie en 1852.
En 1914, on comptait un peu plus de 80 000 algériens sur le territoire français, dont 75% à 80% de Kabyles.
Pendant la 1ère Guerre Mondiale, la France engageait les Algériens à entrer dans l’armée pour participer à l’effort de guerre et ensuite à la reconstruction.
Pendant la 2ème Guerre Mondiale, le statut des Algériens ayant changé, il y en avait encore plus dans l’armée, à une époque où la France interdisait toute émigration individuelle et préférait organiser des émigrations groupées vers le pays, en attirant les Algériens avec des promesses de salaires équivalents à ceux des Français et l’obtention de primes familiales.
La seconde phase d’immigration qu’a connu la France s’est déroulée dans les années 1974-1975, après la Crise Pétrolière, lors de la mise en place de la loi sur le regroupement familial.
Ce dernier a été synonyme de féminisation et de rajeunissement de l’immigration, mais aussi d’un nouveau comportement vis-à-vis du pays d’accueil : on essaye de stabiliser sa situation d’employé et on se décide donc à un investissement tant économique qu’affectif envers la France. Il y a alors deux changements majeurs. On passe d’une immigration purement économique et saisonnière, à une immigration définitive, ou tout du moins durable, en famille.
Dans les premiers temps, l’immigration était économique, mais au fil du temps, le besoin de loisirs et le désir de consommation ont été des facteurs déclencheurs. Aussi pour certain, la volonté de fuite du régime parfois autoritaire est ce qui incite à émigrer. Malgré ces autres raisons, l’immigration reste avant tout une immigration de travailleurs, qui depuis les