L’immigration italienne en lorraine au début du vue par l’évêque de nancy.
N° étudiant : 2125510
Texte 3 séance 5 : L’immigration italienne en Lorraine au début du vue par l’évêque de Nancy. * Cette lettre est produite par un évêque de France, de lorraine Monseigneur Turinaz évêque de Nancy à destination du cardinal-archevêque italien de Milan Monseigneur Ferrari. Elle est écrite le 1er août 1909. Cette lettre peut impliquer deux hypothèses : d'une part, une volonté transnationale du catholicisme de résoudre les problèmes rencontrés par le milieu ouvrier de part et d'autre de la France et de l'Italie ; et d'autre part, cela peut aussi signifier la volonté de Monseigneur Turinaz d'informer un clerc proche du pape des difficultés que connaît le milieu ouvrier. Ces deux hypothèses ne s'excluant pas mutuellement, bien au contraire la place de la religion dans le milieu ouvrier qui est un milieu populaire où celle-ci est absente, Monseigneur Turinaz s’inquiète que la population italienne devient laïque progressivement. Cette lettre décrit aussi l'impact de l'immigration italienne en France, spécifiquement en la région de Lorraine au début du XXème siècle, selon la vision de l'évêque de Nancy. La problématique décrit dans le texte est comment la population italienne est un grand péril pour la population du pays dans lequel ils habitent à cause de leur absence des principes religieux. * L'auteur, Charles François Turinaz, né le 2 février 1838 à Chambéry, fut évêque de Moûtiers-Tarentaise de 1873 à 1882. Il fut désigné le 23 mars 1882 comme évêque de Nancy, c'est-à-dire, le responsable d'un diocèse. Face au développement de Nancy, il fut à l'origine de la construction de quelques églises : la Basilique de Sacré Cœur de Nancy et la Basilique Notre-Dame de Lourdes de Nancy, ainsi que l'achèvement de l'église du Montet. Le 1ère août 1913, il est désigné archevêque d'Antioche, en complément de sa charge à Nancy Monseigneur Turinaz décède le 19 octobre 1818, à l'âge de 80 ans. * Le réceptionniste Andrea Carlo