L’influence de la pratique d’un sport restrictif et non restrictif sur la dépression, le développement pubertaire, l’image corporelle et les standards de performance à l’adolescen
En une phrase : La pratique d’un sport non restrictif est fortement à considérer chez la population féminine adolescente, période durant laquelle la dépression augmente et devient deux fois plus présente que chez les adolescents.
Résumé : L’étude s’intéresse à l’influence de la pratique d’un sport restrictif ou non chez les adolescentes sur différentes variables : image corporelles, sentiments liés au développement pubertaire et symptômes dépressifs des adolescentes et adolescents. L’étude porte sur 204 adolescents de 14 à 17 ans : 60 garçons et 73 filles qui ne pratiquent pas de sport de façon intensive, et 71 athlètes féminines dont 32 pratiquent un sport restrictif et 39 un sport non restrictif. Certaines études font une distinction entre les sports en ce qui concerne la masse corporelle. D'une part, on retrouve les sports comme le baseball, le volleyball et le football dans lesquels maintenir un poids peu élevé est plus ou moins important. D'autre part, il y a les sports et activités comme le patinage artistique, la gymnastique et le ballet où la minceur est une norme et est considérée nécessaire afin d'obtenir une apparence et une performance optimale (Wilmore & Costill, 1987). Les participants ont complété l'Inventaire de la dépression de Beek (IDB), l'Échelle de maturation pubertaire et les sentiments reliés aux changements pubertaires, la Mesure socioculturelle de l'image corporelle (MSIC) ainsi que le Questionnaire des standards-R. Résultats pour la comparaison entre les genres : lorsqu’elles deviennent pubères, les adolescentes ont plus de sentiments négatifs, elles ont une image corporelle plus négative et elles sont plus déprimées que les