L’interprète peut-il rester neutre par rapport au sujet du discours ?
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Tant de peuples, tant de nations, comment arrivent-ils tous à communiquer entre eux ? Depuis le début de leur histoire les hommes se distinguaient non seulement par le comportement, de différentes façons de refléchir mais aussi par la langue. Ce phenomène est bien expliquée par l’histoire de la tour de Babel dans l’Ancien Testament où l’on décrit la séparation des hommes avec la parution de différentes langues. « "Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d'eux.» [SEGOND cidé dans RODRIGUES, 2003 :3] Et cette diversité de langues a poussé des hommes à créé une profession comme l’interprète qui pourrait jouer le rôle d’intermédiare entre les représentants de différents continents. En quoi consiste ce rôle ? L’interprète transmet des messages d’un individu-origine à l’autre individu-percepteur. Il s’âgit non seulement d’un échange entre les différentes nations mais aussi entre les représentants de différentes générations, professions et couches sociales. Ce n'est pas assez dire, car Bruyère et Denis-Kalla pensent que l’interprète lie non seulement les représentants de différentes cultures mais aussi assure l’aménagement temporel, c’est-à-dire la liaison entre la génération actuelle et et celle du passé. [BRUYERE, DENIS-KALLA, 4] Par contre, le messager même est un représentant d’un peuple, d’une nation, d’une couche de société, d’une époque. Et, bien-entendu, il peut avoir des problèmes du mélange de sa propre vision avec le contenu du contexte. Il en resort une question : l’interprète peut-il rester neutre par rapport au sujet du discours ? Et sinon, pourquoi l’objectivité est un but hors d'atteinte pour les interprètes en tant que les êtres humains ? Essayons d’y répondre en comparant deux modèles de traduction : « mot-à-mot » qui se sert d’une technique de traduction de chaque mot de phrase et « de culture en culture » qui est focalisée sur la recherche d’un équivalent de toute la phrase