L’Iran de l’après Khomeyni (1989-2005)
Mots clés : Ali Khamenei ; Hachemi Rafsandjani ; Mohammad Khatami ; Mahmoud Ahmadinejad
Conclusion permettant d’aborder la période qui suit la mort de Khomeyni en 1989, puis l’ensemble des présidences marquantes de 1989 jusqu’à l’avènement de Mahmoud Ahmadinejad concernant l’actuelle présidence de Hassan Rohani élu en 2013, présidence laissant des espérances et des questions.
1989 : année marquée par la dégradation de la santé de l’imam et la rivalité entre les clans et les individus qui n’envisagent pas de se pré-positionner par rapport à la succession du guide, mais de se positionner par rapport aux élections présidentielles de la république islamique en août 1989. On retrouve donc les grandes tendances qui s’étaient affirmé au cours de la guerre Iran Irak 1980/1988 à savoir les radicaux : partisans d’une ligne dure parmi lesquelles : Moussavi (1er ministre) et le Amad Khomneyni fils de l’imam. Ils s’opposent aux pragmatiques ou modérés menés par Hachemi Rafsandjani (président du parlement) homme de la conduite de la guerre nommé par le guide suprême et à cette figure on rajoute président de la république sortant Ali Khamenei qui ne peut pas être ré élu (ils sont donc des « alliés de circonstances »).
Le guide s’éteint le 3 juin 1989 mais avant sa mort, en Iran s’était organisé dans la haute sphère politique une réflexion 2 mois avant (avril) ; une commission chargée de modifier la constitution dans le sens d’un renforcement du pouvoir présidentiel, cette commission est donc interrompu au moment du décès de l’imam. Le président de la république Ali Khamenei est désigné provisoirement pour succéder à Khomneyni en tant que imam et guide (compromis tendance dure et modéré).
Le 5 juin, le testament de l’imam est rendu public, affirme la primauté de l’islam chiite dans le monde musulman, demande aux iraniens de lutter pour le triomphe de leur religion sans concession ni à l’égard des musulmans ou autres doctrine religieuse