L’étranger de philippe aubert
870 mots
4 pages
Durant l’époque de la Nouvelle-France, la religion occupe une place centrale. Les années passent et les paroisses se multiplient. Les contes et les légendes de cette époque ont souvent un rapport avec la pratique du culte et la religion. La plupart du temps, une tournure d’horreur incite les gens à respecter les règles strictes de l’Église. Le conte L’étranger de Philippe Aubert de Gaspé fils, montre la place qu’occupe l’Église, auprès des paroissiens. Mais, est-il juste de dire que la religion exerce une grande influence sur les paroissiens du conte L’étranger? En ce qui a trait à quelques personnages plus âgés, tels le curé et la vieille femme, l’Église semble avoir un impact considérable sur eux. Toutefois, certaines âmes plus fraiches laissent paraître une nonchalance envers la Communauté chrétienne. Il est ainsi envisageable de penser qu’en dépit de quelques jeunes paroissiens, l’ensemble des personnages est sous l’emprise de la religion. D’emblée, L’Église semble influencer les personnages plus âgés. D’une part, la vielle femme qui laisse présager un danger semble être sous l’emprise de la religion catholique par ses actions qu’elle pose: «une vieille et sainte femme qui, assise sur un coffre, au pied d’un lit, priait avec ferveur; d’une main elle tenait son chapelet, et de l’autre se frappait fréquemment la poitrine.» (l.124) Cette femme semble submergée par ses pratiques religieuses. Le vocabulaire qui décrit son environnement en est la preuve: «sainte», «priait» et «chapelet». L’auteur porte à croire que la femme redoute avec ferveur l’esprit de l’inconnu: «Vois comme il vient de nous regarder avec des yeux enflammés de colère.» (l.131) Cette crainte éprouver par la dame découle probablement des croyances des paroissiens. Les yeux enflammés de colère est une métaphore qui peut susciter une certaine peur auprès de celle-ci. D’une autre part, la religion semble exercer une influence sur le curé par ses nombreuses prières: «le vieux curé, agenouillé