M moire
De la GRH à la GPEC :
Intro :
« C’est parce que l’on va plus vite et dans une plus grande incertitude qu’il faut des phares qui éclairent plus loin » disait Gaston Berger.
La naissance du concept de GPEC s'inscrit dans le cadre de l'évolution de la fonction RH.
Connue, au moment de son apparition sous la dénomination de gestion du personnel, la GRH a été marquée par différents courants historiques.
A la fin du XIXe siècle et au début du Xxème siècle, marqué par la révolution industrielle en Angleterre, Taylor (1856-1915) s'intéresse à l'organisation des entreprises et aux processus de fabrication. Il déplore le manque de productivité des entreprises engendré essentiellement par la lenteur du travail des salariés et donc à leur inefficacité, la motivation de ces derniers au travail ne pouvant être suscitée que par le biais de l'augmentation des salaires. Pour pallier cette situation, il propose une organisation scientifique du travail, tendant à sa rationalisation. Cinq grands principes sont dégagés : la parcellisation des tâches, la mesure du temps, la juste rétribution du travail effectué (rémunération attractive), la distinction entre conception (détail des modes de production et processus de travail) et exécution effective du travail et une sélection appropriée de la main d'oeuvre.
C'est sur la base de ces travaux que dans les années 30, Ford (2863-1947), va inciter à la production de masse comme gage d'augmentation du pouvoir d'achat des ouvriers.
Cependant ce courant est victime de son insuccès, notamment en raison de sa faible considération pour le salarié, qui, bien qu'appartenant à un système organisé, est perçu comme un « atome » isolé, uniquement motivé par le gain qu'il retire de son travail.
Au courant du taylorisme, fera suite le courant des relations humaines, soutenu par Elton MAYO (1889-1940). Ce courant prône la considération des individus dans une communauté de travail. L'esprit collectif se développe dans un but