M Moires D Un Paysan Bas Breton
A propos du livre « Mémoire d’un paysan bas-breton » de Jean-Marie Déguignet aux éditions La revue de Paris 1904-1905.
Préface d’Anatole Le Braz qui a rencontré l’auteur de ces mémoires, un paysan né à Quimper et ce livre de 80 pages est simplement un extrait de ces mémoires.
Ce livre est extrait des mémoires de Jean-Marie Déguignet, né en 1834 près de Quimper et de souche paysanne et qui grâce à son apprentissage de la lecture, de façon peu orthodoxe, a écrit ses mémoires.
Ces mémoires retracent d’abord son enfance de parents très pauvres, sa mise au travail très jeune, son apprentissage de la lecture de manière autodidacte et en catimini car il est censé travailler aux champs, son engagement dans l’armée sous Napoléon III non par conviction, mais pour devenir autonome et gagner sa vie.
Il raconte son entrée dans cette armée, ses traversées pour atteindre différents endroits, Quimper, Rennes, Lyon où il subira le commandement d’un bien curieux personnage Castalane. Ses rencontres avec des camarades plutôt instruits là ou 99% des gens sont illettrés, son départ pour la guerre de Crimée (1853-1856) en 1856 près de Sébastopol (bataille de l’Alam, forteresse de Malakov, cette guerre de Crimée qui oppose la coalition entre l’Angleterre, la France et l’empire Ottoman contre l’expansion de la Russie (1853-1856).
Puis pour la guerre d’Italie de 1859 (ou plutôt la campagne d’Italie en 1859) pour l’indépendance de l’Italie (2ème guerre pour cela) et où s’affronte la France associée au royaume de Piémonts contre l’empire d’Autriche. Jean-Marie Déguignet explique la ferveur incroyable du peuple italien (futur peuple car l’Italie réunifiée n’existait pas. On avait des royaumes, comme ceux de Sicile ou du Piémont et comment tous derrière Victore Emmanuel, un souffle d’indépendance promis par Napoléon III soufflait. En fait il a fallu attendre 1870 pour cette indépendance. Napoléon III ayant signé la paix avec les Autrichiens.
Ce sont les périodes de