1ere partie d'histoire.

Les mémoires de la seconde guerre mondiale en France depuis
1944.
Introduction : La Seconde Guerre mondiale est une période particulière pour la France en raison d'une part de la défaite rapide de 1940 face à l'Allemagne qui fut traumatisante, et d'autre part par la division des français sur l'attitude à tenir envers l'occupant. Ceci à donc conduit à l'élaboration de plusieurs mémoires.

I/LES FLUCTUATIONS DE LA MEMOIRE 1944-1969.
1) La vision gaulliste = le mythe résistancialiste.
Des le 25 Août 1944, De Gaulle donne la vision d'une France unanimement résistante face à l'occupant. Pour lui, cette France qui se bat c'est la vraie et seule France. C'est le mythe du résistancialisme. En effet de Gaulle veut réconcilier les français et il veut que la nation s’identifie à la résistance.
La mémoire gaulliste triomphe dans les années 60 avec la cérémonie d'entrée au Panthéon de Jean
Moulin, grand résistant qui a unifié les mouvements de résistance aux ordres de de Gaulle.
De Gaulle impose donc sa vision qui se résume en une équation : « La résistance c'est de Gaulle, de
Gaulle, c'est la France, donc la résistance c'est la France.
2) L'éclatement des mémoires.
A ôté de cette mémoire résistancialiste se développent d'autres mémoires :
* La mémoire communiste :
Le PCF (parti communiste français) veut faire oublier le pacte germano-soviétique (1939) qui a permit l'invasion et le partage de la Pologne par l'Allemagne et l'URSS. De plus ce n'est qu'après l'invasion de l'URSS par l'Allemagne en 1941 que le PCF entre dans la résistance. Il se forge l'image du parti martyr, du parti qui a le plus souffert dans la résistance. Il se fait même appelé le parti des
« 75 000 fusillés » alors qu'il y en a eu 30 000 français fusillés durant la Seconde Guerre Mondiale.
* La mémoire vichyssoise :
Cette vision affirme que la défaite comme l'armistice était inéluctable. Elle transforme même Pétain en Bouclier qui aurait protégé la France d'une occupation allemande