N’y a-t-il que le plaisir qu’y compte ?
N’y a-t-il que le plaisir d’important dans la vie ? La finalité de la vie est-elle d’avoir du plaisir ?
Dans la vie nous avons besoin de plaisir, pour premièrement combler un manque. En effet, nous ne sommes en quête de plaisir que lorsque nous souffrons de son absence. Parmi les désirs nécessaires, les uns le sont pour le calme du corps, d’autres enfin simplement pour le fait de vivre. Combler ces besoins naturels procure un bien être physique et moral comme par exemple : manger nous évite une souffrance corporelle. Car nous n’agissons qu’en vu d’un seul but : écarter de nous la douleur et l’angoisse. Et lorsque nous y sommes parvenu, la souffrance se disperse, puisque nous avons subvenu à nos besoins naturels. Ici donc le plaisir est sous forme de récompense. De plus le plaisir nous permet d’échapper à l’ennui. Cela nous évite un vide total. Le sentiment d’être démuni du à l’ennui, est une démotivation et un désintéressement général. Il y a donc risque de souffrance comme la dépression. Un Homme qui s’ennuie selon Blaise Pascal « sent alors son néant, son abandon, son insuffisance, son impuissance, son vide ». Lorsque nous sommes occupés par des activités, ce sont leurs finalités qui leur donnent un sens. Et la finalité de nos activités serait donc de nous aider à échapper de notre condition humaine et à l’angoisse de la mort.
En effet il y a des plaisirs condamnables. Pour le stoïcisme, le plus grand bien réside dans la raison, la vertu et non le vice. Mais un tel idéal s'atteint à travers une sorte d'indifférence au plaisir et à la souffrance. C'est pourquoi cette doctrine est devenue synonyme de maîtrise de soi. Car à ne pas savoir ce contrôler et tempérer ses envies il est très facile de tomber dans des excès tel que l’alcoolisme. Don Juan est un parfait exemple, cet homme n’avait de cesse