Laplume Anouck, 604
Peut-on comprendre l’animal comme on comprend l’homme ? L’homme, au départ animal, s’est développé aux fils des années pouratteindre une intelligence particulière et une construction différente de cellede l’animal, qui possède un instinct de reproduction et de fait, de survie. Noushumains, avons gardé celui-ci mais en le plaçant en position secondaire, bienque présent en surface de nos actions quotidiennes. L’animal et l’homme sontdevenus deux êtres à part entière …afficher plus de contenu…

L’animal a définitivement été défini à l’Assemblée nationale en janvier2015, en France. Le Code civil mentionne désormais que « les animaux sontdes êtres vivants doués de sensibilité. Sous réserve des lois qui les protègent,les animaux sont soumis au régime des biens... ». L’homme est défini, par la plupart des philosophes, comme tout être doué deraison. L’Humanitas, en latin, est le caractère de ce qui est humain. Comprendre peut se définir de plusieurs manières, néanmoins lorsque l’onparle de comprendre quelqu’un, un être, cela prend donc en compte d’avoirun esprit large et une attitude permettant de se faire une idée claire deschoses. Comprendre …afficher plus de contenu…

Dans les récits bibliques, l’homme est jugésupérieur à l’animal. Est-il dès lors possible de comprendre un être que l’onestime moins bien que soi-même ? Cet égard que l’homme a envers l’animal est premièrement dû à l’action de laparole que possède l’homme, au contraire de l’animal, qui communiquedifféremment de celui-ci. La parole, outil de compréhension majeur, et le faitqu’elle ne soit pas présente dans la relation homme-animal ferme des portes,mais n’exclue pas les savoirs que nous avons obtenus sur les animaux, et leursintelligences autres des nôtres. Aristote qualifie l’homme comme un « animal-politique » capable de distinguer le bien du mal, le juste de l’injuste, ce qui