^Philo
Dans l'expérience que nous avons de nos désirs, nous croyons tellement les subir que nous ne nous en sentons pas toujours responsables, surtout au plus fort de leur domination. Aussi le problème de notre responsabilité se pose-t-il, notamment lorsque nous sommes amenés par nos désirs à commettre des actions répréhensibles. Cette éventuelle absence de responsabilité tiendrait à l'obscurité du sujet à lui-même, qui ne se connaît pas et qui ne connaît pas l'influence des causes extérieures sur lui. Mais si le désir est motivé, s'il est de l'ordre du fait, son accomplissement relève toujours, lui, de notre responsabilité éthique .Alors peut-on pleinement nous tenir responsable de nos désirs ? Doit-on se tenir responsable et assumer ses conséquences ?
On distingue communément le désir du besoin en ne considérant comme besoin que ce qui est indispensable à l'existence, la conservation et l'épanouissement d'un être, et en le limitant donc aux exigences physiologiques. Le besoin présenterait, contrairement au désir, un caractère de nécessité inhérent à l'homme et qu'il ne pourrait maîtriser. Mais a-t-on le droit de séparer chez l'homme, le naturel, exprimé par ses besoins, du culturel, exprimé par ses désirs ? Le désir n'est-il pas, au même titre que le besoin, une légitimité humaine ?Dans ce cas, est-il de la même façon possible de combler un !besoin, que d'assouvir un désir ?
1 . Le désir est incontrôlable et incontrôlé de nature , contrôlé par le subconscient de chacun , l’homme n’est donc pas responsable
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2. Le désir est propre à l’être qui desire , il y est donc tenu pour responsable .
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3. Etre responsable de ces desir est etre un homme