Game over 9 h 30, le réveil sonne … J'attache mon cyberbras (ma nouvelle prothèse robotique) et appuie sur le bouton : « tenue n°471 » de ma puce tactile dans le bras. Je prend mon injection, comme chaque matin, un mélange d'antivirus (informatiques et biologiques) et d'antibiotique qui nous protège des maladies et des catastrophes sanitaires… En vérité, chacun sait que ce sont des nanorobots qui nous tracent, et s'implantent dans nos neurones pour nous rendre dociles à la doctrine du gouvernement. Mais on ne peut pas refuser de prendre l’injection : tous les matins, ils contrôlent chaque puce et simulent un suicide en cas de non injection avant 12h. Même les pauvres en possèdent, Google a offert gratuitement ces puces, appelées roues neuronales, pour se connecter directement à Internet. Qui aurait refusé ? Moi, j’ai le chance de vivre dans une famille aisée, je peux encore manger des aliments issus de culture biologique saine. Et puis, je suis une « naturelle », mes parents ont choisi de ne pas modifier mon programme génétique lorsque j'étais un embryon. Aujourd'hui, la plupart de la population effectue cette modification, elle est offerte par le gouvernement, et permet, entre autres, aux populations pauvres de donner la capacité à leur corps de se nourrir exclusivement de pilules, qui « concentrent tout nos besoins journaliers dans un petit comprimé » comme dit le slogan publicitaire que nous entendons tous les jours. C’est vrai que seul quelques personnes qualifiés ont encore un travail dans la robotique, mais les autres n’ont pas grands choses d’autre à faire que regarder des vidéos en ligne, jouer à des
MMORPG, ou surfer sur la toile. Enfin…. Je mange mon toast en vitesse, je dois me rendre dans mon