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RÉFLEXIONS
SUR L’ESCLAVAGE
DES NÈGRES
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Œuvres de Condorcet dans la même collection
CINQ MÉMOIRES SUR L’INSTRUCTION PUBLIQUE, édition de
Charles Coutel et Catherine Kintzler.
ESQUISSE D’UN TABLEAU HISTORIQUE DES PROGRÈS DE
L’ESPRIT HUMAIN, édition d’Alain Pons.
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CONDORCET
RÉFLEXIONS
SUR L’ESCLAVAGE
DES NÈGRES
Présentation, notes et dossier par Jean-Paul DOGUET
GF Flammarion
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© Éditions Flammarion, Paris, 2009.
ISBN : 978-2-0812-2001-0
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PRÉSENTATION
Condorcet : l’esclavage, la raison et l’histoire
Les Réflexions sur l’esclavage des nègres ont été publiées en 1781 par Condorcet sous le pseudonyme de Joachim Schwartz, un soi-disant pasteur biennois.
Le recours à une identité fictive était une pratique courante chez les écrivains et pamphlétaires du
XVIIIe siècle, dont Condorcet lui-même usa à plusieurs reprises. Toutefois, cet écrit ne mettait en cause ni la religion ni la monarchie et n’était donc pas réellement dangereux pour son auteur. Il n’a d’ailleurs pas été saisi et a peut-être même été imprimé en France 1. Si
Condorcet choisit un pseudonyme et une fausse identité 2, de préférence au seul anonymat, c’est parce qu’il
1. La principauté de Neuchâtel était à l’époque possession personnelle du roi de Prusse, Frédéric II, qui était très lié à d’Alembert et qui correspondait d’ailleurs avec Condorcet. Il n’y a donc rien d’absurde à ce qu’effectivement ce texte y ait été publié, peut-être avec son accord, au moins pour la première édition de
1781.
2. Le pasteur suisse rejoint le « laboureur picard », le « théologien », « l’ermite de la forêt de Sénart » et le « citoyen des ÉtatsUnis » dans la liste des identités empruntées par Condorcet. La
Lettre d’un laboureur de Picardie à M. N., auteur prohibitif est un pamphlet contre Necker, rédigé en 1774. La Lettre d’un théologien
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