I.La monstruosité du cannibalisme est relativisée en montrant calmement les raisons...
A.Montaigne nous livre une présentation éthnographique sans pathos, des mœurs guerrières tupis...

« rapporte » (L.5), « attache »(L.5), « ont », « vont »

« Chacun rapporte pour son trophée la tête de l'ennemi qu'il a tué, et l'attache à l'entrée de son logis. » (L.5-6)
B. … qui fait apparaître l'humanité et la raison du rituel anthropophage...

« Après avoir longtemps bien traité leurs prisonniers, […], celui qui en est le maître fait une grande assemblée de ses connaissants. » (L.6-7)

« Ce n'est pas, comme on pense, pour s'en nourrir, ainsi que le faisaient anciennement les Scythes ; c'est pour représenter une extrème vengeance. » (L.11-13)
C. … chez un peuple, finalement, pas si éloigné de nous.

« Les Portugais » (L.13)

- Présent d'habitude

-La première personne du singulier ne vient qu'à la ligne 19

-Phrase simple avec conjonction de coordination « et ».

-Utilisation de termes « civilisés » : assemblée
-langage soutenue

- Modalisateur « ce n'est pas comme on pense »
- Parallélisme « ce n'est pas » ; « c'est »
- Outil de comparaison « ainsi que »

-comparaison avec des européens.

→ vérité générale. Montaigne raconte les guerres tupis de manière neutre (documentaire).

→ Absence de Montaigne au début du texte. => Neutralité de M., absence de sentiments.

→ montre la neutralité que prend Montaigne au début du texte → raconte un fait divers

→ Anthropophagie devient un rituel, acte culturel, familial => relativisation → Met la civilisation sauvage au même niveau que celle des occidentaux.

- Inversion de l'idée générale
- Accentue l'idée que veut faire passer Montaigne
-Compare les sauvage avec les Scythes, peuple européen qui, eux, étaient cannibales par faim.

→ Montre que les sauvages sont comme nous, on peut comparer sauvage et européen.

« de tirer au deùeurant du corps force coups de traits, et les pendre après » (L.15)

II.