V.ajoutée
La valeur ajoutée est un indicateur économique qui mesure la valeur ou la richesse créée par une entreprise, un secteur d'activité ou un agent économique au cours d'une période donnée.
La valeur ajoutée est définie comme la différence entre la valeur finale de la production (valorisée par le chiffre d'affaires) et la valeur des biens qui ont été consommés par le processus de production (consommations intermédiaires, comme les matières premières). Elle quantifie l'accroissement de valeur que l'entreprise apporte du fait de son activité aux biens et services intermédiaires qui proviennent de tiers (ses fournisseurs).
La richesse ainsi produite par l'entreprise est répartie entre les salariés (salaires), l'Etat (impôts et taxes), les actionnaires (dividendes), les prêteurs (intérêts d'emprunt) et l'entreprise (investissements, développement).
Si les dépenses engendrées par la reconstitution du capital (amortissements des investissements) ne sont pas déduites, la valeur ajoutée est dite “brute", et "nette" si elles le sont.
La valeur ajoutée sert de base au calcul pour la TVA (taxe sur la valeur ajoutée), ainsi qu'à mesurer le PIB (Produit intérieur brut).
La richesse en économie politique
La richesse d'un pays est mesurée par le P.I.B. (Produit Intérieur Brut) qui est la somme des biens et services produits chaque année.
Il s'agit là d'une convention dont Thomas Malthus (économiste britannique, 1766–1834) est à l'origine. Celui-ci veut, en effet, aller plus loin que les physiocrates pour lesquels la seule richesse est celle provenant de la terre. Il ne souhaite cependant pas utiliser une définition trop large et trop qualitative pouvant introduire de la "confusion dans la science de l'économie politique". Ce qui est important pour Malthus, c'est plus de pouvoir mesurer régulièrement la richesse des nations que d'en avoir une définition précise. Cette approche lui permet de donner toute son autonomie et sa légitimité