Âge industriel 19e
1) La condition ouvrière
La révolution industrielle au XIXe siècle provoque une profonde mutation sociale avec l’apparition du prolétariat, une nouvelle classe sociale rassemblant les ouvriers. Une nouvelle organisation de travail, la mécanisation accompagnée de la production en masse voit le jour. C’est le début de l’apparition des usines.
Au début du siècle, les conditions de vie dans les ateliers, les mines ou usines sont difficiles : travaux pénibles et dangereux, journées interminables. Les ouvriers sont mal payés et n’ont aucune protection sociale.
A cause des faibles revenus, les familles ont un budget familial très serré et vivent dans des logements insalubres et très petits, des taudis. Les femmes et les enfants sont particulièrement exposés car ils doivent travailler pour nourrir la famille sans aucune limite de temps de travail.
A partir de 1860, les conditions de vie s’améliorent Les premiers systèmes de protection sociale se mettent en place. La politique paternaliste de certains patrons garantit un logement à leurs ouvriers. La classe ouvrière lutte et s’efforce à s’affirmer en formant des syndicats et en faisant grève pour obtenir des meilleures conditions de travail.
En conclusion, à la fin du siècle, les ouvriers obtiennent finalement quelques avancées comme la limitation de la durée de travail et une certaine protection sociale mais leurs situations restent précaires : les salaires maigres ne leur permettent pas d’épargner de l’argent, ils sont continuellement exposés à des accidents de travail ou du chômage. Le travail des enfants permet de compléter les revenus familiaux mais leur interdit l’accès aux études. Par conséquent, les chances d’ascension sociale sont limitées : qui naît fils d’ouvrier sera ouvrier à son tour.
2) Questions de cours
a) Les deux grandes catégories sont la sidérurgie avec extraction du charbon et la fabrication de l’acier et le textile
b) L’éclairage des rues grâce à l’électricité et le raffinage