9 février 2007

Les échanges de produits de luxe en 2006 es ventes françaises de produits de luxe ont été dynamiques en 2006. Le secteur des produits de luxe n’existant pas en tant que tel dans la nomenclature des douanes, il a été reconstitué pour les besoins de cette analyse à partir des branches suivantes : les parfums et cosmétiques (43 % des exportations de produits de luxe), les vins et champagnes (32 %), les articles de voyage et maroquinerie (14 %), les articles de bijouterie (7 %) et les montres et articles d’horlogerie (4 %). Ainsi, pour cet ensemble de biens, les exportations se sont élevées à 20 Md€ au cours de l’année 20061, en hausse de 11 % par rapport à 2005. Elles « tirent » donc les exportations françaises vers le haut. Ces résultats marquent un regain de dynamisme : la croissance des exportations avait été plus limitée en 2005 (+5,5 %) et en 2004 (+3 %). Symétriquement, nos importations ont crû de 10,6 % pour atteindre 6,3 Md€. Partant, notre excédent commercial en produits de luxe a continué de progresser à 13,5 Md€ en 2006, contre 12,2 Md€ en 2005. Les produits de luxe français ont su tirer profit du dynamisme de la demande mondiale dans ce secteur. Le marché du luxe est entré dans un nouveau cycle de croissance qui ne cesse de gagner en vigueur comme en témoignent les très bonnes performances des grands groupes de luxe en 2006. Ces produits bénéficient d’une reprise de la demande en provenance des marchés matures mais également de nouveaux bassins de consommation (Russie, Singapour, Hong-Kong ou les pays du Golfe). I/ À l’exception des produits cosmétiques, les exportations de produits de luxe ont été très dynamiques cette année Les évolutions pour les grandes catégories de produits de luxe sont les suivantes : • les exportations de vins et spiritueux ont connu une très forte remontée cette année (+12,5 %). Ce rebond est encourageant dans la mesure où les performances de ces dernières années ont été décevantes dans cette branche (-2,7 % en