Éco blanchiment
Depuis quelques années on a pu constater une inquiétude grandissante à propos de la protection de l’environnement de la part des consommateurs. De plus en plus de produits bio sont commercialisés, des fruits et légumes en passant par des produits ménagers. Les entreprises n’ont pas tardé à saisir cette opportunité et ont lancé des campagnes de publicité afin de manifester au grand public leur engagement écologique. Le paradoxe est que ces entreprises sont bien souvent de grandes firmes produisant et commercialisant des produits liés à la dégradation de l’environnement, qui sont plus préoccupées de leur profit que par l’écologie. Ce phénomène appelé « l’éco-blanchiment » fait référence au terme « blanchiment d’argent » on peut donc en déduire que cette démarche n’est pas sincère et qu’elle cache quelque chose. Forte heureusement le temps où le consommateur été naïf face aux médias et à la publicité en particulier, tend à disparaitre.
Afin de savoir comment lutter contre ces discours hypocrites, nous reviendrons dans une première partie sur le développement de la notion écologique aux seins des stratégies commerciale des entreprises et dans une deuxième partie nous verrons les dispositifs établit peu à peu par des consommateurs, des parties écologiques ainsi que la profession publicitaire.
I. Le développement durable une opportunité à saisir
De plus en plus d’entreprises utilisent le terme de « développement durable » sans pour autant en appliquer les principes. En effet suite à une prise de conscience de la part des consommateurs, les marques ont saisis le créneau et ont conjugué le développement durable à toutes les sauces : les constructeurs automobiles avec des véhicules qui luttent contre des maladies respiratoires, des industriels pétrolier qui prônent l’électricité solaire photovoltaïque, et des groupes de distributeurs qui invitent les consommateurs à consommer moins pour consommer mieux (Carrefour). Une chose est sure c’est