Fragiles années 1920
Où : sujet se centre naturellement sur l’Europe et les EU, mais le reste du monde (Japon, colonies, Amérique latine est à évoquer.
Quand : 1919 : 28 juin le traité de Versailles marque la fin de la Première Guerre mondiale / 1929, entrée dans la crise économique.
1920-21 : reconversion des industries de guerre, brève mais violente crise.
1921-24 : lois de quotas / immigration aux EU
1922 : conférence de Gênes, GES et dollar nouvelle monnaie clé.
1923 : hyperinflation allemande
1928 : franc Poincaré
Années folles pour les Français, Roaring twenties aux EU, période de stagnation pour le RU, de convulsions politiques et monétaires pour l’Allemagne, les années 1920 offrent un visage tout en contrastes. Aux EU, on croit entrer dans un nouvel âge d’or fondé sur la production et la consommation de masse. Cependant, les déséquilibres nés de la guerre restent profonds ; à l’inflation s’ajoutent les désordres monétaires, le ralentissement du commerce international, la fragilité de nombreux pays. La croissance ne profite pas à tous les secteurs et ne concerne qu’un nombre réduit de pays et de populations.
La brièveté et l’ambiguïté de la prospérité qui s’achève en 1929 montre-t-elle que le « retour à la normale » était impossible après la Première Guerre mondiale ?
La prospérité semble de retour pour les grandes puissances (1) mais les difficultés remettent en cause l’ouverture des économies (2).
1. La prospérité est de retour ?
Après la signature des traités de paix, la SDN fait espérer une paix durable, des Européens s’engagent pour « mettre la guerre hors la loi ». Partout on cherche à retrouver le temps de la Belle Époque.
La croissance ?
Après guerre, une phase de reconversion et d’ajustements monétaires jusqu’en 1921 ; puis une phase de croissance de ± 5% / an (une des plus fortes du XXe siècle). La prospérité est réelle. • Croissance réelle mais heurtée (alternance bonnes années, années médiocres) : EU, France,