Contexte : Rome, 1857, Roi Alfonso Del Plazo, Reine Catia,
Acte II scène 1
Roi Alfonso : (en mangeant des biscuits en forme de gidouille) Je m’ennuis ! (se tourne vers un soldat) Toi, divertis-moi.
Soldat : je ne suis qu’un soldat votre majesté.
Roi Alfonso : Alors je fais de toi un bouffon, maintenant tu n’es plus un soldat. Tu as l’autorisation de me divertir, maintenant.
Reine Catia : Cela suffit ! Cette personne gardera son titre de chevalier. Partez soldat, je dois m’entretenir avec le roi.
Roi Alfonso : Depuis quand contestes-tu mes ordres ? Ce soldat n’était d’aucune utilité, il restait planté dans son coin. Faire de lui un bouffon n’aurait pas été plus mal.
Reine Catia : Tes actes n’ont aucun sens. Tu es Roi ! Tu peux avoir ce que tu veux, mais rien ne t’intéresse hormis la nourriture et ton ennui, et sans oublier ton andouillette. Ah qu’est-ce que tu l’aimes ton andouillette. Et cesse de manger ces biscuits ridicules.
Roi Alfonso : Comment oses-tu me parler de la sorte ? Laisses mes gidouilles en paix, elles ne t’ont rien fait, d’ailleurs j’aime cette forme, tu me coudras une gidouille sur ma tunique.
Reine Catia : Il en est hors de question ! As-tu oublié qui t’as persuadé de commettre un régicide ? Qui a convaincu le Seigneur Franco de t’aider ? Et heureusement qu’il était présent pour assassiner le roi. Lâche que tu es, tu n’as pas eu le courage. C’est grâce à moi si tu es roi aujourd’hui.
Roi Alfonso : Franco a été plus rapide ! Je n’aurais fait qu’une bouchée de notre regretté roi.
Reine Catia : Bien sûr. Que comptes-tu faire à présent ?
Roi Alfonso : Que veux-tu que je fasse ? Nous disposons déjà de toutes les richesses du royaume et décidons de chaque loi. Les financiers et magistrats sont passés à la trappe. Il ne nous reste plus qu’à profiter de notre vie.
Reine Catia : Tu n’as donc aucune ambition. Qui t’empêche de prendre les richesses d’un autre royaume ?
Roi Alfonso : Mais je ne