Écriture d’invention

Paris, 26 février 2012

M. Dupont:

Le propos de ma lettre est de vous déclarer que je regrette votre décision de ne pas publier mon roman intitulé « La vie quotidienne ». Votre refus a comme élément principal les défauts de mes personnages. L’enjeu de mon roman, est d’exposer ma propre vision de la société à travers des personnages qui semblent réels, possédant des vices et des défauts, comme le dit l’écrivain français Marie-Henri Beyle, mieux connu sous le pseudonyme littéraire de Stendhal: “Un roman c’est un miroir qu’on promène au bord de la rue”. Mon roman s’agit simplement d’un reflet de la réalité. En effet, au XIXe siècle, le Siècle du Roman, le naturaliste Émile Zola, a écrit une vingtaine de romans qui appartiennent tous à la même série “Les Rougon-Macquart” se concentrant dans l’étude de 2 familles. Son but était de représenter le peuple ouvrier dans les mines, les chemins de fer, la prostitution… comme par exemple, à travers le personnage de Jacques Lantier dans “La Bête Humaine” (1890), le dix-septième volume de la série “Les Rougon-Macquart”. Ici, Lantier connaît une faiblesse meurtrière vers les femmes devenant ainsi l’assassin de son amante Séverine. Zola nous réalise une étude scientifique de l’hérédité, en nous faisant remarquer que la folie homicide de Lantier se rattache à l’alcoolisme des Macquart: Gervaise Macquart et Auguste Lantier dans “L’Assomoir” (1877), septième volume de la série et selon Zola “le premier roman sur le peuple, qui ne mente pas et qui ait l’odeur du peuple”. De plus, c’est justement ce réalisme, qui provoque un énorme succès, fortune et célébrité de l’écrivain et journaliste français Emile Zola. En effet, c’est la première fois qu’on parle de meurtre dans un roman et le réalisme et la crudité de celui-ci ont permis d’avoir une conscience psychologique plus rigoureuse vers les criminels, en ayant peur de la maladie mais non pas de la personne en faisant célèbres les thèses de l’écrivain et