Écume
Ce lieu respire le luxe et la facilité du milieu bourgeois, le travail en moins, ce qui crée un premier décalage par rapport à la norme bourgeoise du XIX°. Ce décalage se trouve accentué par la fantaisie.
- cet univers est en effet composé d'éléments irréalistes : le miroir grossissant effraient les boutons qui rentrent alors sous la peau, tout comme les paupières repoussent.
- Système de vidange de la baignoire (description technique)
- Abondance des glaces et miroirs (univers de reflets et d'artifices)
Le personnage s'y livre à des gestes absurdes :
- usage du gros sel pour assécher le tapis de salle de bain : « le tapis se met à baver » : on est presque dans une personnification ici avec des objets animés (mais pas registre fantastique car cela ne suscite pas l'inquiétude chez le lecteur, plutôt le rire ou le sourire)
- trou dans la baignoire pour la vider
- se taille les paupières avec un coupe-ongles (objet détourné de son usage initial)
Les éléments qui constituent les vêtements sont également surprenants :
- « cuir de roussette » : la roussette peut désigne rune chauve-souris ou une sorte de requin, or il est difficile d'imaginer que l'on puisse véritablement en faire des sandales. Le terme roussette est aussi employé comme un prénom pour nommer les vaches....
- Rareté de la calmande noisette
A cela s'ajoute la critique implicite du monde du travail lorsque le narrateur évoque Chick : travail insuffisant pour survivre, emprunt nécessaire, ingénieur exploité et payé moins que les