Cédé ou ne pas cédé ? J’abstiens de laisser libre cours à cet esprit en quête de stimuli. En perpétuelle négociation, je m’accroche à ces hypothèses tel un markoviens mais il me pousse jusqu’à mes derniers retranchements. Très sournois, il dispose d’une matrice stochastique dont les vecteurs indiquent toujours la direction à tout esprit belliqueux. Ainsi, je tente de sauver « Surmoi » tandis que « Ca » l’y dissuade. « Moi » reste muet ! Cette discorde exprime-t-elle le paradoxe qui nous définit ? Notre but serait-ce de les réconcilier ? Si je résous cet énigme tel que Bernoulli avec le paradoxe de St Petersburg, je devrai alors renoncer à mon espérance pour mon utilité. Ainsi, je suis rationnel et je maximise mon bien être. Toutefois, le dilemme du prisonnier énoncé A. Tucker nous a montré la limite de la rationalité humaine. Elle ne maximise pas systématiquement notre bien-être. Compte tenu de ce fait, devrais-je renoncer à mon espérance qui de toute évidence ne maximise pas mon bien-être bien qu’étant irrationnel. Rationalité ou irrationalité maximise mon bien-être? Le temps me permet-il d’y répondre ? Etant donne qu’à long terme, nous serons tous morts donc le court terme prime. Cela laisse entendre que la mort est le terminus n’est-ce pas Keynes ? SI je recours à la probabilité pour apprécier cette éventualité alors Keynes a tout faux selon Pascal qui affirme le contraire. On a intérêt à croire car cette stratégie maximise notre satisfaction sur une période quelconque. Cela implique que la mort est un temps d’arrêt. Nietzsche pense que la mort n’est pas un temps d’arrêt, c’est le néant qui nous attend. Encore un autre dilemme ! Jauger de paradoxe en dilemme est peut être notre raison d’être. Serait-il possible de déboucler cette position ? Peut-être que si ! le libre arbitre est ma clé de voute. Quelle est la tienne ?