étude de texte - Sartre - L'existentialisme
1829 mots
8 pages
L'existentialisme est un humanisme est un ouvrage philosophique de Jean-Paul Sartre, publié en 1946 et considéré comme l'exposé de sa conception philosophique. Le texte que vous avons à étudier est un extrait de cet ouvrage qui soulève la question du rôle qu'à autrui dans la connaissance de soi. Selon Sartre, l'autre serait indispensable à mon existence ; c'est lui et lui seul qui serait apte à nous juger ainsi qu'à nous permettre de mieux nous appréhender. En effet il serait le "médiateur entre moi et moi-même" (l'Etre et le Néant) L'auteur, Jean-Paul Sartre, est un écrivain et philosophe français du XXème siècle. Il est l'un des plus grands auteurs français, connu et reconnu, il est aussi engagé dans certaines causes (telles que l'indépendance de l'Algérie). Il publie sa première oeuvre philosophique, l'Imagination, en 1936. Pour analyser le texte, nous verrons comment l'auteur introduit sa thèse en réfutant la philosophie de Descartes, ainsi que celle de Kant, afin de valoriser la place d'autrui et le rôle clef qui lui serait attribué dans l'existence, ainsi qu'à la connaissance de soi. Puis, nous nous interrogerons sur les conditions qui peuvent me permettre de garder une certaine liberté face à autrui et les conditions de cette liberté elle-même, ainsi que la question de l'intersubjectivité et le rapport subtil - qui existe entre moi et autrui - qui me permet de connaitre, par le biais de l'autre, et de juger l'altérité en étant soi-même jugé. Afin de valoriser sa thèse selon laquelle l'autre est indispensable à mon existence, aussi bien d'ailleurs qu'à la connaissance que j'ai de moi" (l.8) ; l'auteur réfute catégoriquement les thèses de René Descartes (1596-1650), ainsi que la thèse kantienne. En effet, la philosophie de Descartes n'est pas compatible avec celle de l'auteur. La philosophie de Descartes consiste à éliminer autrui -qui, pour lui, ne serait ni indispensable à notre connaissance de nous, ni même à notre existence-. Par "je pense donc je