Étude du chapitre 18 de "zadig" de voltaire
1) Etudiez l’enchaînement des péripéties, quel effet produit il ?
Dans le chapitre 18, l’enchaînement des péripéties est rapide. Contrairement à la plupart des autres chapitres, il y a plusieurs péripéties en un chapitre.
Celles-ci sont rythmées par les séjours de Zadig et de l’ermite dans différentes maisons où on les accueille, à raison de trois principales.
Dès le début, l’effet produit est que le lecteur est intrigué lorsque l’ermite fait promettre à Zadig de rester avec lui quoiqu’il fasse. Mais ensuite, après que l’ermite eut volé le bassin d’or à un homme généreux et offert à un homme avare, l’effet produit est la surprise, l’incompréhension, l’incrédulité.
Même sentiment ressenti lorsqu’il met le feu à la deuxième maison et lorsqu’il noie le neveu de la veuve. Et ici, Voltaire a fait en sorte que ce sentiment de surprise s’accroche à nous du début à la fin de ce chapitre en l’achevant par la transformation de l’ermite en l’ange Jesrad, qui explique que les actes qu’il avait commis étaient loin d’être le fruit du hasard ou bien quelque chose d’irréfléchi, mais simplement la Providence, qui engendre le bien malgré l’injustice dont il a pu faire preuve : « il est important de se faire à l'idée que le mal est un élément nécessaire à l'ordre du monde et à la naissance du bien. »
On nous dit, par exemple, que le neveu aurait plus tard tué sa tante.
2) Etudiez les réactions de Zadig.
Les premières réactions que l’on nous donne de Zadig sont celles qu’il a à la vue de l’ermite : «Zadig se sentit du respect pour l’air, pour la barbe, et pour le livre de l’ermite. »
Charmé par cet homme inconnu et par ses propos qu’il identifie comme une « conversation des lumières supérieures », il accepte alors de le suivre quelques jours jusqu’à Babylone, ne se doutant pas de la tournure qu’allaient prendre les évènements.
D’abord, après avoir séjourné chez le premier hôte, un homme généreux les ayant bien accueillis,