extrait du voyage au bout de la nuit:

L.F Céline :Voyage au bout de la nuit (1932)
Par dessus les grilles(...)un heros juteux

Moment où l'on emporte le corps de Robinson.
Fin du roman pourtant fin paradoxal car le héros ne peut constater son échec.
En quoi ce roman est il un excipit et marque t il une fin? En quoi ce bilan est il celui d'un échec?
Il faut constater que ce héros échoue dans sa quête et que en plus, il n'y a pas d'objet à sa quête.

1_ L'excipit:
A- la métaphore du voyage.
Elle est constante. "Là bas tout au loin c'est la mer".
Narrateur comme les banlieusards qui font pipi. Son regard porte en dehors de la scène. Allitération en l qui donne une fluidité a la phrase.
Le décor: vision d une péniche
Les remous du fleuve.
Or ce voyage est commenté négativement.
"Et cependant j'avais même pas été aussi loin que Robinson dans la vie."
Le perso principal Bardamu se présente comme une sorte d'antihéros qui baisse les bras. Pour lui recommencer serait redemandé de la jeunesse. (cf. FAUST).
Bardamu est un anti Faust qui ne veut pas recommencer. L'expérience d une vie d une part et l'écriture d'autre par semblent se confondre dans la métaphore commune du voyage:
" Les miennes d'idées elles vadrouillaient plutôt dans ma tête. " -> Sans but
"Plein d'espace entre-> discontinue. Comme le style de Céline. Plein de coupure. C'est la fin du voyage et de l'écriture. Les points de suspension s accumulent et semblent trouer le texte. Le récit lui même par a la dérive.
D'ailleurs "c'est impossible à dire" montre qu'on ne peut transmettre l'expérience.

B_ La fin
Cette fin coïncide avec une mort celle de robinson. La mort physique de robinson entraine la mort symbolique de bardamu. Robinson -> c'est le nom du personnage seul par excellence et qui n'a besoin de personne. Coupé de tout. Cf. Txt 2: chacun sa guerre.
La mort de robinson c'est une disparition. Effacement progressif de Robinson. Image "écharpes de