1. Introduction
C’est en 1885 que le village de Sainte-Adèle qui est principalement connu aujourd’hui comme étant une ville dans les Laurentides fut colonisé. Sans cette colonisation, il n’aurait été impossible pour Claude-Henri Grignon, originaire de ce village, d’écrire le roman à succès Un homme et son péché qui se déroule en plein cœur de la vie des colons de l’époque. Qualifié comme par Jean-Charles Harvey1, ce roman révèle amplement les valeurs ancestrales, les traditions ainsi que le contexte social et économique dans lequel les gens étaient forcés de vivre. C’est en 2002 que le réalisateur Charles Binamé réalisa la version cinématographique de ce classique québécois. Tout aussi populaire que le roman, ce film est choquant, bouleversant et reflète tout aussi bien que le roman la vie rude et difficile des années 1890. C’est avec l’aide des deux œuvres présentés que je ferai une analyse comparative de ceux-ci en traitant d’un personnage et du thème principal qui est l’avarice. Je décrierais aussi une tradition québécoise vue dans le roman.
2. Développement

Pour commencer, selon-moi, le livre et le film sont deux œuvres qui se ressemblent en général mais qui, lorsque l’on porte une attention particulière, sont très différentes. Le personnage de Donalda Lalloge est le personnage dont traitera cette analyse comparative. Ce qui diffère du roman dans l’œuvre cinématographique est la relation que Donalda entretien avec les différents personnages. Premièrement, on remarque immédiatement lors du visionnement que Donalda est follement amoureuse d’Alexis Labranche. Dans le roman, ce personnage est simplement le cousin de Séraphin et c’est ainsi qu’ils se sont connu elle et Alexis. Donalda ne veut pas entretenir de relation amoureuse avec lui mais pourtant, dans le film, la quête de Donalda c’est de reconquérir Alexis et de vivre avec lui. On peut aussi remarquer que Donalda est beaucoup moins obéissante vis-à-vis son mari dans le livre que dans le film. Par