Nataf Jérémie

A travers l’étude des résolutions du conseil de sécurité, vous montrerez son évolution par rapport au terrorisme

« Le terrorisme transcende les frontières nationales, et l’ONU est la mieux habilitée à trouver des solutions collectives pour traiter ce problème » (C.B. Strozier, directeur du Centre sur le terrorisme).
En effet, lors du Sommet mondial des Nations Unies qui s’est déroulé entre le 14 et le 16 septembre 2005, plus de cent cinquante chefs d’Etat et de gouvernement ont adopté le document final qui comprend une clause condamnant fermement et sans ambiguïté le terrorisme « sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, quels qu’en soient les auteurs, les lieux et les buts ». Ce document atteste également de l’accord des dirigeants pour créer une stratégie visant à combattre le terrorisme afin de renforcer la communauté internationale et d’affaiblir les terroristes.
C’est bien évidemment au Conseil de sécurité, en tant qu’organe chargé de «la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationale » (article 24 de la charte des Nations Unies), qu’incombe la tâche ardue de prendre les mesures nécessaires à la lutte contre le terrorisme qui peut se définir (même si aucune définition n’est consensuelle) comme « une violence politique commise par des acteurs non étatiques contre des civils avec l’intention d’instaurer la peur ».
Le Conseil de sécurité est le seul organe de l’ONU habilité à prendre des décisions, alors que l’Assemblée générale ne joue qu’un rôle complémentaire et subsidiaire. Selon la charte des Nations unies, tous les Etats membres sont dans l’obligation d’accepter et d’appliquer les décisions du Conseil.
Plusieurs résolutions votées après les attentats du 11 septembre, furent prises dans le cadre de la lutte antiterroriste : Condamnation des attentats et reconnaissance du droit à la légitime défense (1368), action sur le financement du terrorisme (1373), création d’un régime de